En 2016, je suis allée rencontrer les migrants qui vivaient avenue de Flandres, à quelques stations de métro de chez moi. Leur accueil fut très chaleureux : ils étaient heureux de cette rencontre, de pouvoir parler à une Parisienne, mais aussi d’être vus et d’être rendus visibles quand trop souvent les gens esquivent leurs regards.
Certains comme Salam ou Nasredine viennent d’arriver et dorment dehors et ne parlent pas du tout ni français ni Anglais, ils prennent des cours dehors organisés par des associations tous les soirs à 18h dehors près de la rotonde.